Il fait partie d’un ensemble d’actes appelés conduites suicidaires : suicide, tentative de suicide, idées suicidaires, crise suicidaire, équivalents suicidaires. Il est l’une des vingt principales causes de décès dans le monde, tuant plus que le cancer du sein => 800 000 personnes se suicide dans le monde selon un rapport de l’OMS, soit une personne toute les 40 secondes, et 1 personne / 8 souffre d’un problème de santé mentale. C’est plus que les victimes de guerre ou de catastrophes naturelles. Et pour chaque suicide accompli, il y a un nombre beaucoup plus élevé de tentatives de suicide.
Un suicide ou une tentative de suicide constitue un signal d’alerte, une situation d’urgence à gérer dans l’entreprise, notamment si l’acte suicidaire s’est produit sur le lieu du travail : appel des secours spécialisés, protection des collègues confrontés à la scène de l’acte suicidaire, dissimulation visuelle des lieux où la scène s’est déroulée, information à la famille, etc…
L’extrême souffrance de la personne qui passe à l’acte peut témoigner (au-delà de l’impasse existentielle dans laquelle elle se trouvait) d’une situation de malaise plus largement répandue dans l’entreprise.
Un suicide ou une tentative de suicide constitue une situation de choc pour l’ensemble de l’entreprise. Cet acte d’une violence extrême laisse souvent les différents acteurs de l’entreprise dans le désarroi. La manière dont l’entreprise va tout d’abord traiter l’urgence puis analyser cet événement est déterminante pour la suite de son activité.
Cet atelier aura pour objectif de répondre aux questions suivantes :
Quelles sont les causes du suicide au travail ? ;
Quelle définition donne-t-on aux personnes vulnérables ? ;
Puis nous aborderons une autre approche, celle du suicide lié au travail selon Loïc LEROUGE.
Enfin, des réponses / solutions vous seront apportées lors de cet atelier afin de faire face à ce genre de situations.
