Le stress
Le stress est une réponse naturelle de l’organisme face à une menace, dont on a très peu parlé jusqu’à il y a quelques années.
A côté du stress en tant qu’état, le travail peut lui-même générer du stress. On parle alors d’agent(s) stresseur(s), voire même de job strain lorsqu’un travail en situation de tension oppose une demande psychologique élevée à une latitude décisionnelle faible (KARASEK, 1979).
Depuis l’accord de juillet 2008 (accord national interprofessionnel sur le stress au travail) et celui de mars 2010 (accord sur le harcèlement et la violence au travail), des acteurs du monde du travail ont su se faire entendre et les pouvoirs publics ont pris conscience de l’enjeu social mais aussi économique qu’il représente. On a ainsi assisté à la multiplication d’accords pour la prévention des risques psychosociaux dans les entreprises.
La nature du travail évolue à vitesse grand V. Aujourd’hui plus que jamais, le stress au travail peut être considéré comme une menace pour la santé des travailleurs et, par conséquent, pour la santé des organisations.
Les violences internes
Les violences internes au travail regroupent un ensemble d’agirs – physiques, comportementaux ou verbaux – dirigés à l’encontre de personnes, accessoirement d’objets ou d’équipements, à l’initiative d’autres personnes sous l’emprise de situations ou de contextes professionnels dégradés. Les violences internes peuvent aussi se définir comme un ensemble de situations de travail qui peuvent aller de relations conflictuelles au sein des équipes à des cas de harcèlement moral ou de harcèlement sexuel avérés, en passant par des insultes caractérisées ou des agressions physiques. Cependant, les harcèlements moral et sexuel sont tous les deux des types de violences internes reconnues et punies par la loi. Les violences internes dans les entreprises sont généralement le fait de dérives organisationnelles et relationnelles se déroulant au sein d’une même organisation de travail.
Les violences externes
Quant aux violences externes, dans les secteurs d’activité où les salariés sont en contact avec le public, les employeurs doivent évaluer de tels risques et anticiper des mesures à mettre en place en cas d’évènement violent ou d’agression. Mais il est bon aussi de mener une réflexion en amont sur les manières d’éviter que de tels agissements ne surviennent et se reproduisent.
La violence externe demeure un risque difficile à appréhender, et pour lequel des mesures spécifiques sont nécessaires afin d’une part d’agir sur les causes de la violence et d’autre part de prévenir les risques de passage à l’acte. L’INRS classe les violences externes en quatre catégories, à savoir : les incivilités, le vandalisme, les agressions physiques et les agressions verbales.
Cet atelier aura pour objectif de définir ces trois types de risques psychosociaux principaux, ainsi que de vous renseigner sur les différents facteurs de risque, leurs conséquences sur la santé des salariés, mais aussi pour l’entreprise.
Nous verrons aussi ce que dit la réglementation générale en matière de prévention des risques psychosociaux.
Enfin, des réponses / solutions vous seront apportées pour chaque types de RPS lors de cet atelier afin d’y faire face si vous vous retrouvez dans ces situations.
